ASSOCIATIONS  CYCLISTES  CANTONALES ROMANDES 

 

Swiss Cycling avec des talents prometteurs sur le Tour de Romandie.

Les sept athlètes qui formeront l’équipe nationale sur le Tour de Romandie durant la dernière semaine d’avril sont connus. L’équipe dirigée par l’entraîneur national Michael Albasini sera emmenée par le Champion d’Europe Juniors en titre Jan Christen.

La 76e édition du Tour de Romandie débutera avec un prologue au Bouveret, le mardi 25 avril. Swiss Cycling sera représentée sur la Boucle romande de six jours avec une sélection de l’équipe nationale pour la quatrième fois.

Le plus connu – et le plus jeune – des athlètes de la sélection de l’entraîneur national Michael Albasini est Jan Christen. L’année dernière dans la catégorie Juniors, l’Argovien de 18 ans est devenu champion du monde de cyclo-cross et champion d’Europe sur route. Il a également remporté la médaille d’argent aux Mondiaux de VTT. Le Tour de Romandie sera sa première course sur le World Tour.

Avec le Valaisan Antoine Debons et le Saint-Gallois Dario Lillo, on retrouve deux coureurs qui avaient déjà disputé le Tour de Romandie sous les couleurs de l’équipe nationale l’année dernière. Le Bernois Jan Stöckli a disputé sa première course World Tour à l’occasion de Tirreno-Adriatico en mars. Pour le Vaudois Antoine Aebi, le Thurgovien Jonathan Bögli et le Saint-Gallois Jan Sommer, il s’agira de leur grande première au plus haut échelon du cyclisme international

Antoine AEBI 1998 Suchy VD
Jonathan BÖGLI 2000 Langrickenbach TG
Jan CHRISTEN 2004 Leuggern AG
Antoine DEBONS 1998 Martigny VS
Dario LILLO 2002 Eschenbach SG
Jan SOMMER 2000 Andwil SG
Jan STÖCKLI 1999 Spiez BE

Outre l'Equipe nationale, 9 autres suisses prendront le départ de la boucle romande:

Gino MÄDER, Bahrain Victorius

Michael SCHAER, AG2R Citroën

Alexandre BALMER, Team Jayco Alula

Johan JACOBS, Movistar

et l'Equipe TUDOR avec:

- Sébastien REICHENBACH

- Yannis VOISARD

- Tom BÖHLI

- Joël SUTER

- Roland THALMANN

Au premier regard, le profil 2023 peut sembler moins corsé que ces dernières années. « Mais avec 690 km et 12’900 m de dénivelé, il est dans la norme », indique le directeur technique Bernard Bärtschi, en soulignant que le peloton vivra « deux arrivées à 1000 m, une à 2000 m et un contre la montre qui culmine à 1100 mètres ».

Le long prologue du mardi 25 avril au Bouveret, plat comme la main, sera suivi d’une journée bosselée de Crissier à la Vallée de Joux (Le Sentier), que les sprinters pourraient réussir toutefois à s’adjuger. L’étape des horlogers, le jeudi entre Morteau (F) et La Chaux-de-Fonds, aura un piment particulier puisqu’elle est candidate pour un prochain Tour de France. Son profil très accidenté peut permettre à des baroudeurs comme le régional de l’étape Alexandre Balmer, de mener à bien une échappée. Le vendredi, un contre-la-montre pour puncheur – il a été concocté par un comité comptant dans ses rangs l’ancien champion olympique Pascal Richard – va opérer une première sélection. « Oui, j’aurais aimé me frotter à un tel parcours quand j’étais encore dans le peloton », sourit le double vainqueur de l’épreuve. Les meilleurs de ce chrono se disputeront la victoire finale dans l’étape-reine décisive du samedi vers Thyon 2000, où le public pourra accéder à l’arrivée via la télécabine de Veysonnaz (aller- retour au prix de CHF 5.-). La dernière étape, qui s’élancera devant le pas de porte du sponsor Camion Transport à Vufflens-la-Ville, est promise à un sprint royal dans le somptueux décor de la rade de Genève, face au jet d’eau.